L’histoire de mes gaufres
Avec mes gaufres, c’est aussi un peu de mon histoire familiale que je partage avec vous. Celle de mes grands-parents et de doux souvenirs d’enfance… Remontez le temps avec moi !
Lorsque j’étais petite, quand Noël approchait, une bonne odeur de gaufres chaudes emplissait la maison de mes grands-parents Gaby et André.
Quelques temps avant, mes oncles Léon et Gérard avaient déposé de bons produits de leur ferme :
Du lait, du bon beurre et des oeufs frais
Ma grand-mère disposait tous les ingrédients sur sa grande table pour qu’ils soient tous à la même température.
Ensuite, elle mélangeait dans son grand saladier en terre cuite la farine, le sucre vanillé, le sel.
Elle poursuivait avec les oeufs qu’elle faisait tomber les uns après les autres dans le grand puits qu’elle avait creusé dans la farine et la levure qu’elle avait pris soin de délayer dans un peu de bon lait de Gérard.
Elle terminait avec le beurre qu’elle avait fait fondre dans une casserole sur son poële à charbon qui se trouvait dans la cuisine.
Mamie faisait alors quelque chose qui me fascinait et me donnait tellement envie : elle mélangeait à pleine main toute cette belle pâte.
J’ai longtemps rêvé de faire cette part de travail avec ma toute petite main !
La pâte levait quelques heures sur un coin de la grande cheminée avant que les pâtons soient façonnés et déposés délicatement sur une grande planche de chêne.
Jeanne et Albert, les voisins, les rejoignaient pour la cuisson : chacun avait son rôle, mon grand-père et Albert à la cuisson, Jeanne et ma grand-mère fourraient les gaufres et les entreposaient dans des boîtes en fer jusqu’à la dégustation.
Lors de la nouvelle année, les gaufres étaient offertes le temps d’un café aux nombreux amis et à la famille qui passaient “étrenner” mes grands-parents.
Je prépare aujourd’hui mes gaufres selon la recette traditionnelle de ma grand-mère, avec des ingrédients sains et locaux.
Si vous aussi, vous souhaitez faire un plongeon dans l’enfance et déguster les gaufres fourrées flamandes de mes grand-parents, c’est juste là !